« Le rallye boursier post Trump, le 3ème plus fort rebond après une élection présidentielle,… »
Le discours au Congrès de Donald Trump, qui est apparu présidentiable à défaut d’être plus précis dans son programme économique, a entraîné un nouveau mouvement haussier des indices américains mais aussi européens.
Le rally boursier post Trump est d’ailleurs le troisième plus fort rebond après une élection présidentielle. Seuls Kennedy en 1961 et Clinton en 1997, deux présidents parmi les plus populaires aux Etats-Unis malgré leurs diverses frasques personnelles, avaient fait mieux. Cette nouvelle ferveur doit surtout être attribuée à la bonne santé des économies et à la solidité des publications rassurantes.
A ces deux éléments fondamentaux pour la progression des marchés actions, s’ajoute la démesure des valorisations du segment des technologies.
Ainsi, la capitalisation boursière d’Apple (729 Md$) représente 70% de celle de l’indice français CAC 40. L’introduction en bourse de Snapchat (24 md$) a battu tous les records de valorisation en progressant de 41% le premier jour de cotation. Un des premiers fonds d’investissement actionnaires a d’ailleurs réalisé une performance de 2000 % avec ses titres.
Les plus pessimistes évoqueront bien entendu une bulle de valorisation mais la digitalisation des économies et surtout celle des comportements est une « mégatrend » irréversible. Ce vocable franglais est présent chez tous les dirigeants de sociétés de conseil informatique que nous avons rencontrés récemment (Capgemini, Atos, Econocom…). Sans tomber dans les excès de bulle de valorisation, le thème de la digitalisation ne peut plus être ignoré dans les portefeuilles que ce soit par le biais d’acteurs de l’internet, d’acteurs de la transformation numérique, d’opérateurs médias et télécoms ou bien même de fabricants de semi-conducteurs. La circulation de l’information devient un enjeu majeur non seulement pour les consommateurs mais aussi pour les entreprises qui y perçoivent désormais des gains de productivité conséquents et des profits futurs.
Abreuvés d’informations, les individus font face au risque de ne pas pouvoir la trier ou l’analyser et de confondre informer et savoir. Aussi souvenons-nous tout de même de cette interrogation légitime du plus connu des linguistes américains, Noam Chomsky : » Comment se fait-il que nous ayons tant d’informations et que nous sachions si peu de choses ? ».
Source : Texte achevé de rédiger le 3 mars 2017 par Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion chez DNCA.
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