Crise diplomatique, tempête Harvey, Euro fort,…

septembre 2017

Le tir de missile de la Corée du Nord au-dessus du Japon a ranimé la crise diplomatique qui se joue entre les Etats-Unis et cet Etat renégat. Les Américains doivent aussi affronter la tempête Harvey qui dévaste le Texas et accentue ce climat anxiogène. Il faudra du temps avant que les infrastructures ne redémarrent dans cet Etat pétrolier. Il faudra aussi évaluer l’impact réel sur l’économie américaine qui continue de progresser malgré l’absence de décision sur les réformes fiscales pour l’instant.

Alors que les flux avaient été à sens unique (entrant) depuis avril en Europe et en zone euro, la dernière semaine a vu pour la première fois en vingt-six semaines le flux sortant d’Europe le plus important (1,4 md$). Les réunions des deux banques centrales (Fed et BCE) créent aussi de l’attentisme même si, depuis 2011, elles ont pour l’instant bien piloté la communication aux marchés financiers et protégé l’épargnant.

La saison des résultats se termine en Europe et il y a de bonnes (Vivendi) et des mauvaises surprises (Carrefour). Les avertissements sur résultats de ProSieben et de WPP avaient refroidi les marchés sur la capacité du consensus à réviser en hausse les prévisions de bénéfices. Le deuxième semestre sera marqué par la très forte remontée de l’euro contre le dollar (un élément négatif pour les exportateurs européens) et par d’éventuelles décisions monétaires. Il ne faut toutefois pas négliger le raffermissement de l’activité de la zone euro qui pourrait approcher le rythme annuel de 2%. Cette croissance économique est le meilleur allié des résultats des entreprises et des investisseurs car la reprise européenne est d’abord endogène et le fait du consommateur européen lui-même.

La volatilité pourrait revenir au cours des prochains mois et des points d’entrée sur certains secteurs et entreprises s’ouvriront. Tant que le marché actions européen versera un rendement net supérieur à 3% et sans modification majeure de l’environnement macro-économique, il est difficile d’envisager une correction massive des marchés.

Source : Texte achevé de rédiger le 8 septembre 2017 par Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion chez DNCA.

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